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Accueil » FOCA O.P.L.

FOCA
PF3 B
  FOCA  
   
   
   
     
   
 

Fabriquant / Marque

          OPL    -   Foca

Modèle

PF3 

Pays d'origine

FRANCE

Année de début de fabrication

 1956

 

Caractéristiques Techniques

Le PF3 est un intermédiaire entre le PF2 b  et l' Universel. Le boîtier et la mécanique sont proches de ceux de l' Universel, mais la monture de l'objectif reste à vis comme sur les 2 étoiles et . Il possède les vitesses lentes  sur un bouton séparé comme  l' Universel , mais seulement T, 1, 2, 5, 10 et  25.

 L'armement se fait avec un bouton, mais il existe le PF3L, doté d'un levier d'armement. Du modèle à bouton, entre 1947 et 1959, OPL sortit plusieurs variantes, qui outre leurs différences techniques se reconnaissent par leur numéro de série.

Celle-ci date de 1956-59 (il s'agit de la dernière). Elle se distingue par un bouton d'avance du film plus grand et surmonté d'un mémo film.

Historique

 Optique et précision de Levallois (ou OPL) fut un important fabricant d’appareils optiques français de 1919 à 1964.

La société OPL succédait à un laboratoire d'aérodynamique ouvert en 1908 par Armand de Gramont à Levallois-Perret. En 1916, ce laboratoire est transformé en Atelier de fabrication d'appareils d'optique et produit des collimateurs de visée pour les besoins de la guerre.

La paix revenue, l’atelier prend en 1919 le nom d’OPL et concentre ses efforts sur le développement de télémètres de balistique considérés alors comme priorité nationale. Par la suite, la société diversifie son activité vers des applications civiles.

En 1938, OPL se lance dans la fabrication d'appareils photographiques et construit pour cela une usine à Châteaudun. Le projet prendra corps après la guerre sous la marque Foca qui connaîtra un certain succès jusqu'au début des années soixante.

Parallèlement, OPL participe à la mise au point et à la construction de microscopes électroniques à transmission en collaboration avec la faculté des sciences de Toulouse.

Mise en difficulté par l’ouverture du marché, OPL ferme sa branche photographique en 1964-1965 et fusionne avec SOM-Berthiot pour donner naissance à la SOPELEM (devenue SFIM, celle-ci a été absorbée par la SAGEM en 1999-2000 et ne produit plus que de l'optique militaire).

L'usine de Levallois-Perret et le siège de la société étaient situés aux numéros 86, 102 et 106 de la rue Chaptal. L’usine de Châteaudun se trouvait sur la route de Jallans.

Foca est une marque française d'appareils photographiques produits de 1945 à 1965 par la société Optique et précision de Levallois.

En 1938, sous la pression des industriels français de la photographie, le gouvernement contingente l'importation des appareils allemands. Rapidement, Armand de Gramont a l'idée de fabriquer des appareils français de format 135 équivalents aux Leica. Le projet est lancé en 1938.

La guerre interrompt le processus industriel (l'usine fournit du matériel à l'armée allemande) mais la recherche se poursuit et un premier modèle, le Foca deux étoiles (ou PF2), est présenté en 1945. C'est un appareil télémétrique à objectif amovible comportant entre autres innovations un télémètre très clair de couleur jaune intégré au viseur. Malgré son prix élevé (27 000 francs), c'est un succès commercial.

En 1947, la fabrication en série est transférée à Châteaudun. Différents modèles et objectifs seront produits. Tous les composants optiques et mécaniques seront conçus et fabriqués en interne à l'exception des obturateurs centraux. Au plus fort de son activité, l'usine de Châteaudun emploiera plus de 700 personnes et produira jusqu'à 3 000 appareils et objectifs par mois.

Jusqu'en 1960, Foca bénéficie du protectionnisme qui prévaut dans l'immédiat après-guerre. Une première attaque survient au milieu des années cinquante avec le montage en France du Kodak Rétinette qui, par sa commodité et son bon rapport qualité-prix, attire à lui une partie de la clientèle visée par le Standard. Foca y répond en sortant à son tour un appareil 24 x 36 « grand public », le Focasport (d'autres fabricants français se défendent également sur ce terrain: Alsaphot, Lumière, Pontiac, Royer, SEM...). À partir de 1960, suite au traité de Rome, les entraves aux importations de matériel photographique sont levées. Foca tente de résister à la concurrence allemande et japonaise en passant à des productions meilleur marché où le plastique fait son apparition (Focamatic, dernières générations de Focasport, Marly). S'éloignant quelque peu du créneau « haut de gamme » qui faisait sa réputation, la marque s'efforce d'y garder un pied en développant de nouvelles versions du Focaflex et surtout un Foca Universel très perfectionné, le modèle RC. Malheureusement, les appareils télémétriques sont rapidement marginalisés par la vogue des appareils réflex, catégorie où Foca est moins compétitif.

Malgré une inventivité soutenue et des projets prometteurs (un Focaflex à rideaux, un moyen format 6 x 6 inspiré de l'Universel), la société OPL arrête son activité photographique à la fin de l'année 1964, deux ans après la mort de son fondateur, et fusionne avec le fabricant d'objectifs et d'instruments optiques SOM-Berthiot sous le nom de SOPEM (Société d'optique, précision, électronique et mécanique) puis SOPELEM. Un service après-vente subsistera jusqu'au début des années 1970.

La marque Foca ne se sera imposée qu'une petite vingtaine d'années sur le marché français du petit format mais sa réputation perdurera en raison de la longévité de ces appareils dont certains sont encore utilisés et appréciés aujourd'hui.

Sources : Wikipedia -

http://www.foca-collection.fr/

 

 

Evènements contemporains de ce modèle

Évènements

Janvier

   2 janvier : élections législatives.

   Victoire du Front républicain (SFIO, radicaux). Effondrement des républicains sociaux (ex-RPF). Percée et montée du poujadisme avec l'entrée de ce mouvement au Parlement. Jean-Marie Le Pen, élu sous étiquette poujadiste, entre à l'Assemblée nationale comme le plus jeune député.

   24 janvier : fin du gouvernement Edgar Faure (2). René Coty propose à Mendès France de former un nouveau gouvernement. Celui-ci refuse et propose Guy Mollet, secrétaire général de la SFIO.

   25 janvier : sortie de la Dauphine par Renault.

Février

   Du 1er au 28 février : vague de froid exceptionnelle. Les températures descendent sous les -20 °C dans une grande partie de la France. De gros dégâts se produisent dans les cultures.

   1er février : Début du gouvernement Guy Mollet, le plus long de la IVe République (prend fin le 21 mai 1957).

   6 février : Guy Mollet cède devant une manifestation des Algérois.

   15 février : incidents à l'Assemblée nationale lors de l'invalidation de députés poujadistes.

   28 février :

   troisième semaine de congés payés;

   exécution d'Émile Buisson, « ennemi public n°1 ». Né le 19 août 1902 à Paray-le-Monial, on lui reproche 20 meurtres et une centaine de hold-up au cours de sa carrière. Il avait été arrêté par l'inspecteur Roger Borniche.

Mars

   8 mars : fondation de la Maternité heureuse par Marie-Andrée Lagroua-Weil et Évelyne Sullerot

   12 mars : pouvoirs spéciaux au gouvernement en Algérie.

   20 mars : la Tunisie et le Maroc accèdent à leur indépendance.

   23 mars : adoption de la loi-cadre Deferre qui instaure notamment le suffrage universel direct et le collège unique dans tous les territoires d’outre-mer.

Avril

   12 avril : en raison de la guerre d'Algérie où le contingent est engagé dès 1955, un décret prolonge la durée initiale du service militaire de six à neuf mois par le biais du maintien sous les drapeaux ou du rappel.

Mai

   8 mai : rappel de 50 000 réservistes.

   28 mai : de graves affrontements ont lieu à la gare Saint-Nazaire entre les forces de l’ordre et des manifestants opposés au départ des rappelés vers l’Algérie. Des incidents similaires se sont déroulés pendant tout le mois dans d’autres gares françaises.

Juin

   20 juin : emprunt national.

Juillet

   Parmi les 200 000 jeunes appelés sous les drapeaux pour partir en Algérie, le ministère du travail estime qu'il y a notamment 50 000 ouvriers spécialisés dont l'industrie et le bâtiment vont avoir beaucoup de mal à se passer. Il est envisagé d'augmenter la durée légale du travail pour compenser la pénurie de main d'œuvre si l'exode rural qui pourtant est conforme aux objectifs du troisième Plan de modernisation ne suffit pas à éviter de grosses tensions sur le marché de l'emploi.

Août

   4 août : le gouvernement crée une taxe sur les automobiles, la vignette, afin de financer les retraites. Elle sera supprimée par Laurent Fabius (2000).

Septembre

   10 septembre : Guy Mollet se rend à Londres proposer une union politique entre la France et le Royaume-Uni.

Octobre

   9 octobre : création de l'ESEO, grande école privée d'ingénieurs généraliste en électronique, informatique télécoms et réseaux, par le chanoine Jeanneteau à Angers.

   24 octobre : enlèvement et arrestation de Ben Bella. La Tunisie et le Maroc rappellent leurs ambassadeurs à Paris.

   29 octobre : début de la crise de Suez (jusqu'au 6 novembre).

Novembre

   7 novembre : violentes manifestations anticommunistes à Paris pour protester contre l’intervention soviétique en Hongrie. Jean-Paul Sartre rompt avec le parti communiste français.

   21 novembre : le Comité central du parti communiste approuve l’intervention soviétique en Hongrie.

   29 novembre : mise en place du rationnement de l'essence.

Décembre

 

La marque à ce jour.

La maison existe toujours à Levallois, elle a depuis fusionné avec Som Berthiot sous le nom de Sopelem, et a repris son activité d'antan en se spécialisant dans les instruments d'optique scientifique et d'hydraulique..."

Sopelem à son tour a fermé en 1985 – Sopelem était une de ces sociétés, entreprises, habituées à la manne des marchés d'état, sans lutte à tenir contre la concurrence.
Et puis le robinet se ferme, c'est fini... 

 

 

 

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